Quand je vois le foisonnement de sites internet, qui s’intéressent à la culture amazigh , je suis comblé de bonheur, moi qui appartiens à une génération qui a vécu une époque où la défense de cette culture était vu comme une trahison de la nation (rappelez vous :le printemps amazigh était vu par le pouvoir, comme le résultat d’une manipulation de l’étranger ,il faut entendre par là la France ).Cet enthousiasme pour la reconnaissance de notre identité ,qui a démarré en Kabylie (à ma connaissance et si je trompe corrigez-moi,c’est avec humilité que j’en prendrais compte à l’avenir ) s’étend maintenant à tous les berbères qu’ils soient algériens ,marocains,lybiens ,tunisiens…C’est extraordinaire, que de chemin parcouru :des chaînes de télévision, des stations radio qui émettent dans notre langue, des films, des livres qui sont rédigés entièrement en langue berbère…
Cependant, beaucoup de travail reste à effectuer, durant des siècles et des siècles, notre langue n’avait pas été écrite, ce qui nous reste de cette langue et de notre culture, nous le devons à la tradition orale et à des auteurs étrangers, qui ont certainement mal retranscrit des termes dans bien des cas.
Je me sens coupable que ne pas avoir apporté ma petite pierre à cet édifice que constitue la réappropriation de notre identité .Mais comme dit l’adage « mieux vaut tard que jamais ».
Je commencerai cette contribution, destinée aux plus jeunes d’entre nous, en faisant connaître quelques plantes, qui font partie de l’environnement en Kabylie.
Les noms peuvent être différents d’une région à l’autre, ce n’est pas un inconvénient ; au contraire, c’est une richesse ;le jour où cette langue sera standardisée, ces différents noms constitueront des synonymes.